La Couverture

Il existe plusieurs façons pour couvrir une toiture. Voici quelques exemples de toitures.

 

La tuile mécanique

 

La tuile mécanique ou « tuile à emboîtement » est un matériau en terre cuite. Les tuiles mécaniques s’emboîtent les unes aux autres

Les emboîtements de la tuile mécanique permettent :

  • de faciliter l’écoulement des eaux de pluie ;
  • de favoriser une stabilité renforcée de l’ensemble ;
  • d’assurer une parfaite étanchéité de la toiture.

La tuile mécanique convient particulièrement aux toitures à pente comprise entre 25 et 60°.

 

Photos de nos chantiers tuiles

L’ardoise

Emblématique des clochers ainsi que des bâtiments anciens, elle offre un cachet indéniable à la toiture.

Toit d’un château en ardoise

L’ardoise est en une roche schisteuse, issue de carrières de schiste qui est par la suite taillée et polie en tuiles.

Elle offre de nombreux avantages grâce à ses caractéristiques uniques. Outre sa couleur, cette roche permet d’habiller son toit et de parfaitement le protéger.

L’ardoise se fixe à l’aide de crochets.  En raison de son poids au mètre carré elle nécessite une charpente solide pour la supporter

Sa mise en œuvre exige un savoir faire ancestrale ainsi qu’une solide expérience pour une pose dans les règles de l’art.

Étant naturelle, l’ardoise est pérenne dans le temps : les toits peuvent être étanches plus de 80 ans.

Les outils utilisés : l’enclume et le marteau font partis de l’emblème des couvreurs.

 

Emblème des couvreurs

Photos de nos chantiers d’ardoises

La couverture métallique

La couverture métallique est la spécialité des Établissements Martin. Cette technique, apprise en Hollande lors de sa formation, est celle du « joint debout » :

Idéal pour les couvertures cintrées, les grandes surfaces et dans les régions exposées ou à climat rigoureux. Il consiste en un agrafage des feuilles de métal entre elles sur leur longueur au moyen d’un double pliage après avoir interposé des pattes de fixation qui sont vissées sur le voligeage, assurent la résistance de l’ensemble et autorisent la dilatation des feuilles.

Cette méthode de mise en œuvre peut être appliquée à l’aide de feuilles de zinc ou de cuivre, en fonction de l’aspect voulu.

 

Joint debout en cuivre

 

Joint debout en zinc

 

 

 

 

 

 

Les avantages de cette méthode sont qu’elle peut être indiquée pour des toitures de pente très faible (jusqu’à 5% de pente) mais également la longévité de protection : ces métaux sont peu sujets à la corrosion, garantissant une étanchéité supérieure à 30 ans en milieu urbain, très pollué et jusqu’à 100 ans en campagne.

 

Enfin ces matériaux sont 100% recyclables : une toiture en zinc de 100 ans peut être refondu pour reproduire de nouvelles feuilles de zinc.

Photos de nos chantiers en métal

 

Toit de la cathédrale de Strasbourg en joint debout en cuivre, oxydé